Saint-Junien : Une histoire inédite du cinéma

En 1896, huit mois seulement après l’événement mondial que fut la projection publique des Frères Lumière à Paris, le photographe novateur Charles Arambourou, citoyen de Châtellerault et enfant de Saint-Junien va inaugurer les prémices du 7e Art en réalisant et en projetant plusieurs films. Ses films et ses photographies, découverts en 2024, ont pu être sauvés et confiés aux Archives municipales. Tous ont été numérisés par la Cinémathèque de Nouvelle- Aquitaine à Limoges lors d’un passionnant travail de restauration.
Neuf films inédits de ce pionnier du cinéma, seront présentés en exclusivité le 10 juillet au Ciné-Bourse à 20h30. La Cinémathèque en profitera pour montrer les différentes étapes techniques qui ont conduit à leur sauvegarde. En complément, des clichés
photographiques de St Junien pris par Charles Arambourou au début du XXe seront présentés.

Jean-Pierre Valladeau, autre cinéaste St Juniaud, sera également mis à l’honneur lors de cette soirée. Cinéaste multi-primé dans les plus grands festivals de la planète, il n’a paradoxalement pas connu le même succès chez lui, en Haute-Vienne.
L’occasion est donnée de lui rendre hommage en diffusant plusieurs de ses films, Le Gant de St Junien (1997 – 17 min), mais aussi des films expérimentaux Valse (1993 – 3 min), La danseuse (1988 – 3 min), Saint Barbe (1980 – 8 min).